lundi 28 novembre 2011

Présentation d'un des personnages (Gartor Eonyane) de mon futur livre: "Eon"


La Dragonne se réveilla dans un torrent de douleur, du fait de ses blessures. Elle tenta de se lever. En vain. Elle vacilla, puis s’écroula sur le sol, sa patte avant-droite ne lui étant plus fidèle. C’est alors qu’un Dragon apparut devant elle, et lui proposa, d’une voix douce :


« -Un peu d’aide ne serait pas de refus, n’est-ce pas ? »


Elle leva la tête, et l’observa :



   Il était jeune. Seize, dix-sept ans, certainement. Il était donc un peu plus petit que la taille moyenne d’un adulte, les Dragons l'atteignent assez jeune. Ils n'étaient absolument pas gigantesques, en effet, les Dragons étaient de la même dimension qu'un cheval, sans compter la queue qui était d’égale longueur, ce qui doublait donc leur longueur, et leurs grandes ailes.
   Ses yeux étaient presque envoûtants, d’un bleu intense, tel du saphir poli. Sa gueule était fine, dessinée de traits qui l’étaient également. D’une longueur moyenne, elle ne semblait ni trop grande, ni trop petite.Des pics moyennement épais et acérés, partant d’entre ses deux yeux, formaient une lignée de défenses, espacés de cinq centimètres les uns des autres, qui ne s’arrêtaient qu’au bout de la queue. La couleur bleue de nuit qui colorait sa peau était tel le ciel de minuit, sans, bien sûr, les étoiles. Ses oreilles étaient fines, courbées en arrière. Son buste, formé d’écailles, qui sont en fait de l’os, partait du haut de son cou, chaque écaille étant deux fois plus grande que la précédente. Elles étaient tel des feuilles cordées, et chaque écaille « emboîtait » de trois centimètres la suivante. C’était une sorte d’armure, épaisse d’un centimètre, qui protégeait son cou et son buste. Les écailles étaient mordorées, dont les reflets d’or étaient magnifiques. Sur son ventre, la même couleur suivait, qui était également présente sur les pattes, et le dessous de la queue. Son ventre était fin, sa peau avait l’air très douce. Ses pattes étaient de taille moyenne. Au bout de ces dernières, quatre griffes, fines et acérées, courbés vers le sol, offraient une attaque létale si on déchirait la chair au bon endroit. Sur le dos, la couleur de sa gueule était présente, et poursuivait jusqu’au bout de la queue. Ses ailes étaient grandes et peu épaisses, elles ressemblaient à celles des chauves-souris, mais bien sûr plus grandes. Sa queue était longue, fine, et l’on craignait son étreinte, mortelle, d’autant plus que les pics qui la ornaient pénétraient la peau par la même occasion.

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